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Lundi 2 mars 2015

C’est dans un théâtre bondé que Sol Zanetti a alimenté la réflexion autour du thème Est-ce dangereux, le nationalisme?  dans le cadre de la Semaine de la philosophie au Cégep de Trois-Rivières.

Rapidement, on comprend que le chef d’Option nationale et professeur de philosophie n’est pas d’avis que le nationalisme est dangereux et affirme qu’il est possible « d’aimer les siens sans haïr les autres ».

Le mot « nationalisme », un grand incompris

Selon l’invité, le mot « nationalisme » a mauvaise réputation de nos jours, conséquence de l’association de ce dernier avec des partis d’extrême droite comme le Front national en France ou, historiquement, avec le Parti national-socialiste, mieux connu sous le nom de parti nazi.

Sol Zanetti affirme qu’il faudrait plutôt parler de nationalisme progressiste et de nationalisme réactionnaire. Ce dernier se manifeste chez une population possédant un État et peut mener au chauvinisme, que le Larousse décrit comme un patriotisme dénigrant systématiquement tout ce qui est étranger au profit d’une admiration inconditionnelle pour ce qui est national.

Quant à lui, le nationalisme progressiste vient d’un peuple sans nation, mais qui désire en obtenir une. Ce droit à l’autodétermination des peuples, autrement dit le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, est d’ailleurs un principe du droit international reconnu par la Charte des Nations Unies de 1945.

La conférence de Sol Zanetti est disponible sur YouTube.

 


Les professeurs de philosophie Patrice Létourneau et Léonie Cinq-Mars entourant Sol Zanetti.