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Vendredi 3 novembre 2017

Les centres de recherche du Cégep de Trois-Rivières peuvent avoir à travailler avec des solutions de chrome hexavalent qui deviennent par la suite une solution toxique qu’il faut éliminer de façon responsable. Dans le cadre du cours de chimie générale en Sciences de la nature, les étudiants ont procédé à la transformation d’une solution de chrome hexavalent, provenant de chez Innofibre, en chrome trivalent. Ainsi, il devient non toxique et il peut être éliminé sans risque pour l’égout.

Explication de Virginie Laurin, enseignante de chimie
Le chrome est naturellement dissout dans l’eau. On le retrouve principalement à l’état trivalent et dans une moindre mesure à l’état hexavalent dans tout l’environnement canadien. C’est la forme hexavalente du chrome qui est préoccupante. Les principales sources de rejet du chrome hexavalent dans l’environnement sont les activités industrielles. L’alimentation représente la principale voie d’exposition pour la population générale. En milieu professionnel, l’inhalation est la principale voie d’exposition au chrome hexavalent. De plus, il est classé comme étant comme cancérogène.  Il est donc interdit de rejeter cette substance à l’égout.

Contrairement au chrome hexavalent, le chrome trivalent est non toxique, il est même un oligoélément essentiel à la vie.