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Vendredi 30 novembre 2012

Dans le cadre de sa libération pour le projet « Santé et sécurité au travail », l’enseignante de chimie Virginie Laurin a permis la réalisation d’une belle initiative concernant la gestion des matières dangereuses : grâce à la collaboration de techniciens en travaux pratiques de certains départements, les bouteilles de propane à usage unique utilisées au collège, auparavant classées comme matière dangereuse, peuvent maintenant être récupérées. Voici l’histoire d’une collaboration fructueuse.

Il faut d’abord savoir que certains départements du collège utilisent dans les cours des bouteilles de propane à usage unique. Lorsqu’elles sont vides, ces bouteilles ne peuvent être jetées aux ordures régulières parce qu’elles demeurent sous pression, qu’elles contiennent des résidus de gaz propane et que leur manipulation lors de la collecte entraine des risques : elles peuvent exploser pendant la compaction et blesser ainsi les éboueurs. Les bonbonnes vides sont donc considérées comme des matières dangereuses et sont entreposées au local des matières dangereuses en attendant qu’une firme spécialisée les récupère.

Il existe pourtant un moyen de rendre ces bonbonnes inoffensives. D’abord, il faut les vider complètement, puis retirer leur valve afin de les dépressuriser complètement. Afin de développer une procédure à suivre pour y arriver, Virginie Laurin a demandé la collaboration du technicien en travaux pratiques Benoit Levasseur. Une fois le processus établi, M. Levasseur a offert une formation aux techniciens Jacques Héroux (génie électrique), Robert Rouette (génie électrique) et Martin Milette (génie civil) afin qu’ils puissent eux aussi assurer la vidange sécuritaire du propane résiduel et le retrait de la valve de la bonbonne. « Nous sommes passés d’une situation où il fallait gérer une matière dangereuse à une autre où nous contribuons à diminuer notre empreinte écologique et à réduire les risques reliés à la santé et à la sécurité au travail. En plus, nous ajoutons une corde de plus à notre arc en matière de développement durable. Tout cela n’aurait pas été possible sans la collaboration des quatre techniciens en travaux pratiques qui ont bien voulu changer leurs méthodes de travail », souligne la responsable du projet, Virginie Laurin. Rappelons que Mme Laurin travaille depuis 2008 à améliorer la sécurité dans notre milieu de travail. Le projet « Santé et sécurité au travail » qu’elle pilote a d’ailleurs permis au collège de recevoir en 2011 le Prix de la relève pour l’implication en santé et sécurité au travail remis par la CSST.


Jacques Héroux (génie électrique), Benoit Levasseur (mécanique du bâtiment), Robert Rouette (génie électrique) et Martin Milette (génie civil)


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