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Jeudi 5 mars 2020

Un texte de Justin Lalande, étudiant en Théâtre et créations médias.

Traverser l’océan, c’est comme se rendre dans un nouveau monde. On y rencontre des gens formidables et on y observe des merveilles d’un autre temps. Traverser l’océan, c’est faire un pas vers la découverte du monde et de soi-même. Ainsi, la semaine du 8 au 16 février 2020, 10 autres finissants et moi-même avons effectué un voyage à Lyon, en France, pour y présenter un spectacle intitulé Stabat Mater I de l’auteur québécois Normand Chaurette dans le cadre des 31e Rencontres théâtrales de Lyon.

C’était un voyage social où j’ai découvert des gens d’une autre nation. Ils me semblaient tellement semblables et familiers, qu’ils sont devenus mes amis proches même si maintenant, ils sont restés là-bas. Malgré tout, ils auront toujours une place de choix, bien présents dans mon cœur.

C’était aussi un voyage culturel, où la France s’est ouverte à nous. C’est à ce moment que j’ai compris, oui, j’ai compris que nous étions vraiment dans un autre monde, où la façon de vivre ne ressemblait pas à la nôtre. Ainsi, nous nous sommes intégrés dans cette vie nouvelle pour constater toutes les différences entre nos deux sociétés.

C’était également un voyage historique. Nous avons pu découvrir tellement de choses de notre cousine française. Partout où nous passions, la fantastique histoire de notre pays d’accueil (ses musées, ses monuments et ses fameux BOUCHONS) s’offrait à nous dans toute sa splendeur.

C’était, il va sans dire, un voyage théâtral, nous avons été impressionnés par la vision du monde des différentes troupes invitées ; les Arméniens, les Béninois, les Parisiens et les Lyonnais. Pouvoir se sustenter du théâtre d’un autre monde relève d’un privilège inestimable. Ainsi, notre compréhension du théâtre s’est élargie et nous aura permis de devenir des artistes encore plus complets.

Mais surtout, c’était un voyage d’amitié, où nous avons tous pu mettre notre passion en commun. Depuis deux ans, nous avons développé des relations tellement fortes, nous avons appris à nous connaitre et à apprécier toutes ces belles personnes avec qui nous avons passé tant d’heures à répéter. C’est avec mes amis que j’ai fait le pas afin de revenir de notre côté de l’océan.

Et vous, allez-vous faire le pas ?